Mois du film documentaire
SAMEDI 25 novembre
19H30 – LOCAL DE L’ASSOCIATION
BARAIL de Denis Cointe | L’atelier de documentaire | 51 min – 2022
Compétition Nationale – FIDMarseille – Prix Georges de Beauregard National
Etats Généraux du film documentaire – Lussas – Sélection Expériences du regard
« Au sein de la Maison d’Accueil Spécialisée Le Barail, un jardin offre désormais un paysage à ses habitants. Dans cet enclos protecteur, dans la lenteur, les parfums, les lumières, ils écoutent les bruits du monde. Ils sont avec leur corps comme un grand récepteur. Barail est une expérience sensible, en dehors du langage, une rencontre avec des femmes et des hommes éloignés de nos regards. »
Projection / Rencontre avec le réalisateur Denis Cointe et Laure Carrier, réalisatrice sonore.
> PAF : 3 euros
– HORS LES MURS FESTIVAL INTERNATIONAL JEAN ROUCH –
Deux films de la sélection 2023, présentés par Laurent Pellé, délégué général du Festival International Jean Rouch et membre du Comité du film ethnographique
SAMEDI 21 OCTOBRE – 16H – AUDITORIUM BIBLIOTHÈQUE MÉRIADECK
TERRA IN VISTA de Giulia Angrisani et Mattia Petullà
Là où l’on pourrait les croire piégé.es dans une vie en marge, iels se dérobent aux préconçus par leur détermination à vivre et penser avec la précarité.
Terra in vista est une histoire douce-amère sans gagnant ni perdant. Le récit d’évolutions personnelles, de rencontres et de partage.
SAMEDI 21 OCTOBRE – 19H – LOCAL DE L’ASSOCIATION
LE PACTE D’ALEP de Karim Serjieh
en présence du réalisateur
LE PACTE D’ALEP de Karim Serjieh / 2022 / 103 min
Projection en présence du réalisateur
Le Pacte d’Alep n’est pas le journal d’une révolution, ni la chronique d’événements de guerre. Le film suit le fil d’une résolution intime – partagée avec d’autres – qui est celle d’une fidélité de « fils » et de témoin à son pays en guerre. Comment décide-t-on de rester, de partir, quelles sont les conséquences de ces deux décisions ?
Karim Serjieh retrace l’effondrement d’une réalité, le surgissement cauchemardesque d’une nouvelle, et au milieu de tout cela, le « non-effondrement » de sa personne, confrontée à la paternité dans la plus intense situation de chaos. Honnête et clairvoyant, le film s’offre, à travers cette dimension ouvertement personnelle, comme une clé universelle de compréhension du tragique propre à ce conflit syrien comme de toute expérience de la destruction.
Adhésion annuelle à l’association : 3 euros
PAF : 3 euros
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JEUDI 8 JUIN – 19H30 – LOCAL DE L’ASSOCIATION
Un petit jardin dans la banlieue de Reims. Loin, très loin de ses vergers de Syrie, pendant quatre saisons, Gevar apprend à cultiver cette nouvelle terre qui ne se laisse pas faire.
PAF : 3 euros
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JEUDI 13 AVRIL – 19H30 – LOCAL DE L’ASSOCIATION
FILMER LES FRONTIÈRES
Il est un mot dont l’évidence se découvre tôt, dans l’enfance. Le bénéfice qu’il nous procure est immédiat et nous fait réaliser que l’on vit bien mieux ouvert aux autres que replié sur soi. Et pourtant, ce mot, aujourd’hui sonne étrangement. Il nous fait presque sursauter quand on le prononce. On dirait qu’à force de voir nos policiers pourchasser ceux qui arrivent à travers les montagnes, dans les trains, dans nos villes, on dirait que quelque chose de cette évidence s’est rompu malgré nous. Alors profitons de ce mois d’avril pour, à l’instar du collectif qui a fait de ce mot un nom, le répéter en boucle : «Bienvenue ». Et comme un lieu pour le dire, nous vous invitons à une soirée de soutien à SOS MEDITERRANEE où seront projetés un diaporama photographique et deux courts-métrages qui explorent la question du territoire, de sa domination et de sa fragmentation. A chaque fois l’espace géographique est le cadre pour une réflexion sur ce que permettent ou empêchent les frontières, et ce qu’elles disent de notre rapport aux autres et au monde.
UNE FENÊTRE VERS L’ESPOIR de Mahdi Alizada / diaporama / Projection en présence du photographe.
Le collectif Bienvenue propose la projection d’une série de photographies prises par un jeune afghan de 20 ans, Mahdi Alizada, au camp de réfugiés de la Moria sur l’Île de Lesbos en Grèce de décembre 2019 à avril 2020.
Mahdi réside en France depuis 2021, il est actuellement jeune volontaire à l’insertion au Centre EPIDE de Bordeaux. Ce diaporama a été réalisé grâce à l’aide précieuse de Pierre Wetzel (Maison Spectre) qui l’a accueilli en stage dans son atelier.
BORDER de Laura Waddington / Documentaire / 2004 / 27min.
Tourné en 2002 et 2004, au moment de la destruction du centre d’accueil de Sangatte, le film de Laura Waddington atteste non pas d’un fait divers mais bien de l’histoire, celle de milliers de migrants qui cherchent à traverser les mers pour un ailleurs. Border montre des images de guerre, en France. La cinéaste fait corps avec les démunis, au milieu d’eux, aux prises avec les forces de l’ordre. La fragilité du dispositif est aussi sa force, l’histoire de ces migrants, c’est l’histoire de tous. L’image fragmentée s’obstine, fait apparaître et disparaitre les corps qui luttent sans fin.
NOTRE TERRITOIRE de Mathieu Volpe / Documetaire / Belgique / 2019 / 21min.
« Le Ghetto » : une communauté de 3000 africains venus en Italie, près d’un village des Pouilles, pour la récolte des tomates. En noir et blanc, photos et pellicules super 8, Matthieu Volpe fait état d’une réalité, celle d’un bidonville. Il livre son regard sur la misère, les conditions de vie déplorables de migrants qui se méfient du pouvoir de l’image, de l’exploitation. La voix off est là présente pour faire le lien entre les personnes, leurs attentes et nous interroger sur la présence du filmeur.
Adhésion annuelle à l’association : 3 euros
PAF : 3 euros
Les adhésions et participations reçues lors de cette soirée seront reversées à SOS MEDITERRANEE.
Liens :
https://www.laurawaddington.com/films
À l’occasion de la sortie du livre Méandre(s)
Et en présence de Jérôme Noetinger, David Chiesa (musiciens du UN), Olivier Chadoin (sociologue) et Camille Auburtin (réalisatrice)
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Méandre(s), une expérience sonore et musicale menée au fil de la Dordogne, s’est déroulée du 24 au 26 juin 2021.
Le UN – société d’improvisation qui regroupe musiciens et musiciennes, plasticien lumière et performeur – avait invité la réalisatrice Camille Auburtin, le cinéaste Etienne Caire, les sociologues Anne Steiner et Olivier Chadoin, le philosophe Antoine Devillet et le biophysicien Vincent Fleury autour du thème de la fabrication collective spontanée. Les deux premières journées furent consacrées à l’exploration et la navigation sur une vingtaine de kilomètres de rivière, sur la partie périgourdine de la Dordogne, entre Carsac et Vézac. La troisième journée a consisté en un vaste accueil public à la halte nautique de Carsac avec conférences, projections sonores, repas et concert.
L’ensemble de ces situations a été collecté pour donner naissance à un livre, des images et des sons.
Méandre(s)
Un film de Camille Auburtin I 28min I
Production Ensemble UN, camillau, La Cie Le Chant du Moineau, 19h42
En immersion et au rythme ralenti du courant et des pagaies, Camille Auburtin a filmé l’espace qui transporte le son, les instruments autant que les corps, les réflexions de lumière, les surfaces et le paysage. Au cœur des images, l’eau accentue le temps comme condition de base tant pour la musique que pour le film…
Improvisation
20/25 min
David Chiesa, contrebasse
Jérôme Noetinger, phonographies et diffusion
Écouter pour voir autrement Méandre(s)…
Projection 16 mm
Films de Etienne Caire
Développer un film 16 mm argentique noir et blanc nécessite des solutions chimiques concentrées. Ici, les images sont développées avec des plantes : ortie, achillée, millefeuille, sariette, reine des prés… La richesse du sol, l’exposition au soleil, la saison de cueillette, vont faire varier l’action des plantes sur le film, de manière imprévisible et incontrôlable. Et, quand ça marche, le résultat est surprenant !
un grand merci à Bertrand Grimault – Association Monoquini, pour son aide précieuse
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Le UN est une société d’improvisation et regroupe musiciens et musiciennes, plasticien lumière et performeur. Le UN est une masse protéiforme qui préserve l’individu et sa pratique sans obstruer l’espace collectif.
Liens
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=10258
https://unensemble.bandcamp.com/album/m-andre-s
Adhésion annuelle à l’association : 3 euros
PAF : 5 euros
Sangharsh, le temps de la lutte un film de Nicolas Jaoul, Sister Productions, 105 minutes, 2018. En présence du réalisateur
À la fin des années 1990 en Uttar Pradesh, au nord de l’Inde, des militants Dalit Panthers propagent le message révolutionnaire d’Ambedkar, leader historique de l’émancipation des Dalits. Leurs pérégrinations, à travers les bidonvilles et les villages d’une région en pleine effervescence sociale, rendent compte d’un moment politique inédit. Les paroles, les gestes, les attentes et les contrariétés de cette révolte, révèlent le sentiment d’urgence des Dalits à défendre leur droit à vivre dignement, alors même que les humiliations, l’exploitation et la violence de caste restent omniprésentes.
Nicolas Jaoul est anthropologue au CNRS, il consacre ses recherches à la politique des défavorisés en Inde et en particulier au mouvement ambedkariste des Dalits contre la société de castes. Il a suivi les enseignements de Jean Rouch à Nanterre et anime à l’EHESS le séminaire “Images du politique”, consacré aux liens entre cinéma et mouvements politiques.
Adhésion annuelle à l’association : 3 euros
PAF : 3 euros
