Le documentaire en tant que récit sur le monde est un formidable outil pédagogique, qui pousse à se confronter au réel, à s’interroger sur ce qui nous entoure. Il est aussi une expérience de création, où la recherche d’un point de vue singulier, d’une écriture par delà les préjugés, rencontre une intention esthétique, une manière de dire. En initiant à la grammaire d’un film, les ateliers permettent en retour à son bénéficiaire d’acquérir une distance vis-à-vis du flux ininterrompu d’images auquel il est continuellement soumis.
Les ateliers ou stages sont à adapter ou à inventer en fonction d’objectifs pédagogiques, d’un choix thématique, d’une durée ou d’un public.
Ils se déroulent sur plusieurs séances et s’articulent autour de la réalisation d’un film et de découvertes et d’analyses d’images, fixes et en mouvement.
Pour des informations détaillées vous pouvez nous contacter
mail : contact@troisiemeporteagauche.com
CULTURES MÊLÉES
2023
organisé par l’Institut des Afriques avec le centre social et culturel l’Eycho d’Eysines
Des jeunes filment des femmes et des hommes qui pourraient être leur sœur ou leur mère. Ensemble, ils tentent de raconter les cultures qui les constituent : à travers la langue, la cuisine, la manière de se parler.
ATELIER QUARTIER MINEUR
2022
avec le soutien de la DRAC (Passeurs d’Image) et du département de la Gironde (PLDS)
Être enfermé dans une cellule 20h sur 24h c’est comment ? L’attente, l’ennui, les échanges avec les codétenus, la répétition. Tentative d’évocation, à partir de gestes et de textes, de ce que peut être un quotidien en cellule pour mineur.
ATELIER IME 2021/2022
en partenariat avec Bordeaux Rock
avec le soutien de la DRAC (Passeurs d’Image)
Depuis deux étés, des jeunes de l’IME des Joualles à Lormont, mettent en images le travail qu’ils font durant leur atelier MAO. Cela donne un documentaire qui retrace la composition d’une musique et un clip.
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JE RACONTE L’AFRIQUE
organisé par l’Institut des Afriques
en partenariat avec A-FREAK-A
2021 (MECS d’Arcachon)
Raconter l’Afrique : ce continent qu’on a dû quitter, ce continent que l’on fantasme ou celui dont on ne connait rien. Session de visionnages, de débats et d’écritures aboutissent à un film collectif dans lequel les participants se mettent en scène et abordent frontalement ses représentations multiples de l’Afrique.
LE CINÉMA, CENT ANS DE JEUNESSE
– La sensation au cinéma-
CEF
2019 – 2020 (St Eulalie)
avec le soutien d’ALCA
Comment traduire des sensations avec de l’image et du son ? C’est sur cette recherche que nous amenons un groupe de jeunes du Centre Éducatif Fermé de Saint Eulalie à expérimenter, jouer, filmer et monter. L’atelier se déroule sur une année, avançant au grès des réalisations d’objets audiovisuels avec des contraintes et le visionnage d’extraits de films pour nourrir l’imaginaire. Nous creusons ainsi un sillon profond sur une question de cinéma, qui mènera à la réalisation d’un film essaie. Ce film sera partagé à un public lors des rencontres qui clôturent l’année organisée à la Cinémathèque française.
AU DÉPART, DES RÊVES
Centre social L’Eycho
2019 – 2020 (Eysines)
avec le soutien de la DRAC (Passeurs d’Image)
Un groupe de jeunes adultes réalisent un film autour des pratiques urbaines dans leur ville, ce qu’elles représentent pour eux, ce qu’elles racontent de leur rapport au monde et à l’espace public.
VOYAGE À AUSCHWITZ
Classe de 1ère, lycée Saint Exupéry
2017 – 2018 (Parentis en Born)
avec le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine
L’expression « devoir de mémoire » pose question. Elle indique une imposition extérieure, une obligation de se souvenir. Paul Ricoeur parle « d’un travail de mémoire » qui serait juste, équilibré, et chercherait à articuler mémoire et histoire. Quelle mémoire de la Shoah les lycéens d’aujourd’hui peuvent-ils se forger, 70 ans après, alors que l’accès physique aux témoignages est quasi impossible. Comment faire un travail de mémoire ?
Entourée de son professeur d’histoire et de français ainsi que de deux cinéastes, une classe de première va s’engager sur la route d’un travail de mémoire. Des salles de classe où ils suivront le programme scolaire, verront des films, liront des textes, jusqu’au mémorial d’Auschwitz en passant par la rencontre de Esther Sénot, ces jeunes vogueront des rives de l’histoire à celles de la mémoire qu’ils se forment. C’est à partir du récit de cette expérience qu’ils produiront une trace visuelle et sonore.