2024

VENDREDI 17 MAI – LOCAL DE L’ASSOCIATION
ouverture des portes 19H30
projection / rencontre 20h

 

En présence de la réalisatrice et de la librairie itinérante sur la danse Books On The Move

THE TRUSS ARCH de Sonya Stefan / 2021 / 35 min / Québec

« À Sault-Sainte-Marie, en Ontario, ville de naissance de la danseuse et cinéaste Sonya Stefan, un pont en arc à treillis enjambe la rivière Sainte-Marie. Sous cette structure facilitant le passage entre le Canada et les États-Unis, il existerait une sorte d’espace liminal où la notion de frontière deviendrait abstraite. C’est métaphoriquement dans cet endroit de tous les possibles que cette œuvre astucieusement déconstruite nous invite. Ce film est à la fois un récit autobiographique et l’hommage sensible à sa mère, immigrante italienne, au destin contrarié. THE TRUSS ARCH bouillonne de réflexions, d’expérimentations et d’une énergie débordante, à l’image de cette artiste pluridisciplinaire. »

L’ÉCHO DES ÎLES de Sonya Stefan / 2012 / 11 min / Italie-Canada

« Séparé en quatre parties, du figuratif à l’abstrait, ce film embrasse l’esthétique brute de la pellicule noir et blanc et tend à créer des liens avec des éléments chorégraphiques formels. Ces éléments font ensuite l’objet de techniques de re-filmages diverses telles que l’inversion de la pellicule couleur, l’utilisation de filtres et de manipulations de la lumière, de manière artisanale. »

Sonya Stefan explore de façon ludique les éléments possibles de narration cinématographique en engageant le corps et son langage chorégraphique. Cherchant une façon contemporaine de se raconter, elle s’intéresse particulièrement à la liberté d’écriture qu’offre le cinéma documentaire et expérimental. Ses films fusionnent les genres et les écritures, ses émotions et ses pensées, ses images et ses gestes rythmés et syncopés. Aujourd’hui, Sonya Stefan tourne aussi avec des caméras numériques, mais la pellicule 16 mm reste plus proche de sa pratique, de son approche organique du cinéma. Elle développe elle-même ses films 16mm, grâce à des traitements écologiques, faits à partir de café ou de vin bon marché achetés chez son « dépanneur ».…

Une séance proposée dans le cadre du Festival Des Corps, en partenariat avec l’association camillau.

Entrée :
> Adhésion annuelle à l’association : 3 euros

PAF : 3 euros

 

SÉANCES PASSÉES :

 

LES HEURES HEUREUSES un film de Martine Deyres | Les films du tambour de soie | 77 min | 2019

« Entre 1939 et 1945, plus de 40 000 internés sont morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Que s’est-il passé, ici et nulle part ailleurs, qui ait fait exception ? La réponse se trouve peut-être dans ces quelques heures de films amateurs que j’ai par hasard retrouvés et qui, surgissant du passé, viennent témoigner des mille et unes inventions quotidiennes d’un lieu de résistances.»
 

Dans un équilibre sensible, la réalisatrice mêle images d’archives de la vie à l’hôpital, souvenirs de personnes y ayant travaillé et sa propre voix pour dessiner le pari singulier et l’énergie si particulière de cet asile ouvert sur le monde. Les villageois comme les résistants y étaient bienvenus avec les malades. C’est ici qu’est née la «psychothérapie institutionnelle», pratique qui tente de ne jamais isoler le trouble mental de son contexte social et institutionnel. C’est aussi ici que se sont cachés des artistes et des résistants pendant la seconde guerre mondiale. En somme, c’était un asile, au sens noble du terme, un refuge protecteur et accueillant contre la violence du monde.

Entrée :
> Adhésion annuelle à l’association : 3 euros
> PAF : 3 euros

 

VENDREDI 2 FÉVRIER – LOCAL DE L’ASSOCIATION
soirée organisée en partenariat avec la Compagnie Translation
Ouverture des portes 19h30
projection-concert 20h

PAYS BARBARE un film de Angela Ricci Lucchi et Yervant Gianikian | Les films d’Ici | 65 min | 2013

« Notre nouveau projet de travail sur le fascisme constitue la suite de notre relecture du passé et de notre transposition au présent de l’histoire du XXe siècle. Le fascisme s’est présenté comme un « produit nouveau » après la Première Guerre Mondiale : époque de la mobilisation qui a déchiré le monde et la pensée, qui encore aujourd’hui même ne se sont pas recousus. Nous utilisons depuis toujours les documents d’archive, que nous retravaillons jusqu’à les faire nôtres. Nous utilisons le passé pour le présent. Pour nous, seul le présent existe. Le philosophe Gian Battista Vico a défendu une théorie cyclique de l’histoire, selon laquelle nous ne serions pas à l’abri d’un retour de la barbarie… »
Angela Ricci Lucchi & Yervant Gianikian, 2013

 

MEHR
Bertrand Gauguet (saxophone alto) et Didier Lasserre (batterie) jouent une musique qui puise sa source dans une écoute du silence. Aux souffles et aux multiphoniques du saxophone répondent des impacts résonnants, des frottements et des rythmes incertains, autant de matériaux produisant des formes intuitives en lien avec les espaces habités.

Entrée :
> Adhésion annuelle à l’association : 3 euros
> PAF : 5 euros
Attention pas d’interruption entre la projection et le concert,il ne sera pas possible d’accéder au local après 20h.

 

VENDREDI 19 JANVIER – LOCAL DE L’ASSOCIATION
ouverture des portes 19H30
projection 20h

BOCA CIEGA de Itziar Leemans
en présence de la réalisatrice

Documentaire • 65 minutes • 2021

 
Boca Ciega dresse le portrait de Thomas Henriot, un peintre atypique et radical qui travaille, depuis plus de 10 ans, dans les rues de la Havane. À mesure que ses œuvres prennent forme, les histoires qui les peuplent se révèlent. Nous plongeons dans l’intimité d’une famille cubaine, matière première qui nourrit son oeuvre. Peindre est pour lui la seule façon possible d’être au monde.
 
> Adhésion annuelle à l’association : 3 euros
> PAF : 3 euros